Xavier Driencourt

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Xavier Driencourt
Fonctions
Ambassadeur de France en Algérie
-
Inspecteur général des Affaires étrangères
-
Richard Duqué (d)
Maryse Bossière (d)
Ambassadeur de France en Algérie
-
André Parant (d)
Ambassadeur de France en Malaisie
-
Edouard Braine (d)
Jacques Lapouge (d)
Consul général de France à Sydney
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (70 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité

Xavier Driencourt est un diplomate et haut fonctionnaire français né le à Paris.

Il est ambassadeur de France en Algérie à deux reprises, de 2008 à 2012 et de 2017 à 2020, durant la présence d'Abdelaziz Bouteflika en tant que président.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Xavier Driencourt possède une licence en droit et est diplômé de l'Institut d'études politiques. Il a également été élève à l'École nationale d'administration, faisant partie de la promotion Michel de l'Hospital 1979[1].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Xavier Driencourt commence sa carrière en 1979 à l'Administration centrale du ministère des Affaires étrangères, plus précisément à la Direction du personnel. Par la suite, il intègre la Direction des affaires politiques, où il occupe le poste de sous-directeur des questions atomiques et spatiales entre 1980 et 1984.

En 1984, Xavier Driencourt est détaché auprès du Ministère de l’Économie, des Finances et du Budget, à la Direction générale du Trésor, où il reste jusqu'en 1986. Il rejoint ensuite la Direction des Affaires économiques et financières au Ministère des Affaires étrangères, où il occupe le poste de sous-directeur des ventes de matériels de guerre de 1986 à 1989.

En 1989, Xavier Driencourt est nommé Consul général à Sydney, en Australie[1], poste qu'il occupe pendant deux ans. Il revient ensuite à l'administration centrale, où il occupe plusieurs postes, notamment celui de chef adjoint du service du chiffre, des communications et du traitement de l'Information en 1991-1992, puis celui de sous-directeur du service du chiffre, des communications et du traitement de l'Information en 1992-1993.

En 1993, il est nommé chargé de mission au cabinet du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé[2], poste qu'il occupe jusqu'en 1995. Il est ensuite affecté au cabinet du Premier ministre en tant que conseiller technique pour les affaires diplomatiques de 1995 à 1997. Par la suite, il travaille comme chargé de mission à l'Inspection générale des Affaires étrangères, puis à l'Inspection générale des finances de 1997 à 1998.

En 1998, Xavier Driencourt est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Kuala Lumpur, en Malaisie, où il reste jusqu'en 2002. Il revient ensuite à nouveau à l'administration centrale en tant que Directeur des affaires budgétaires et financières de 2002 à 2003.

De 2003 à 2008, Xavier Driencourt occupe plusieurs postes au sein de la Direction générale de l'administration, notamment celui de directeur des ressources humaines de 2003 à 2006, puis celui de Secrétaire général adjoint et Directeur général de l'administration de 2006 à 2008.

En octobre 2008, Xavier Driencourt est nommé ambassadeur, Haut représentant de la République française à Alger[3], poste qu'il occupe jusqu'en 2012. Il retourne ensuite à l'administration centrale, en tant qu'Inspecteur général des affaires étrangères de 2012 à 2017.

En avril 2017, Xavier Driencourt est nommé pour la seconde fois ambassadeur, Haut représentant de la République française à Alger[4], poste qu'il occupe cette fois jusqu'en 2020[5]. Son expérience et sa connaissance de ce pays semble sans doute nécessaire au pouvoir français qui tente une réconciliation franco-algérienne[6],[7]. Il publie en 2022 un ouvrage consacré à cette ambassade, L'énigme algérienne: Chroniques d'une ambassade à Alger[8], « unanimement salué par la presse »[9], et signe en janvier 2023 une tribune dans Le Figaro où il se montre pessimiste[10],[11],[12].

En 2023, il rejoint un « comité stratégique » du média d'extrême droite Livre noir[13].

En 2024, il conseille les dirigeants du Rassemblement national sur la politique internationale[9].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « PORTRAIT. Xavier Driencourt, nouvel ambassadeur de France en Algérie », sur TSA, (consulté le )
  2. « Xavier Driencourt », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Décret du 21 août 2008 », sur Légifrance,
  4. Décret du 20 avril 2017, JORF no 95 du 22 avril 2017, texte no 39, NOR MAEA1706220D.
  5. Rédaction AE, « François Gouyette, nouvel ambassadeur de France en Algérie », sur Algerie Eco, (consulté le )
  6. Catherine Nay, « Catherine Nay raconte Xavier Driencourt, l'ambassadeur qui connaît l'Algérie comme sa poche », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne)
  7. Adlène Meddi, « Les propos de l’ex-ambassadeur gâteront-ils le dégel entre Alger et Paris ? », sur Le Point, (consulté le )
  8. Didier Le Saout, « L’énigme algérienne: Chroniques d’une ambassade à Alger », The Journal of North African Studies, vol. 0, no 0,‎ , p. 1–3 (ISSN 1362-9387, DOI 10.1080/13629387.2023.2170309, lire en ligne, consulté le )
  9. a et b Sophie des Déserts, Xavier Driencourt, l’ambassadeur sans «ligne rouge» avec le RN, liberation.fr, 4 mars 2024
  10. « France-Algérie : le choc Xavier Driencourt », Le Point,‎ (lire en ligne)
  11. Zineb Ibnouzahir, « La France risque d’être entraînée dans la chute d’une Algérie qui s’effondre, analyse Xavier Driencourt », sur Le 360, (consulté le )
  12. Nicolas Beau, « Les relations Paris/Alger: « l’idiote affaire Driencourt » », sur Mondafrique, (consulté le )
  13. Tristan Berteloot et Nicolas Massol, « Les coulisses sombres de Livre noir, le petit média droitier qui monte », sur Libération (consulté le )
  14. « Décret du 14 mai 1998 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  15. « Décret du 13 juillet 2004 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  16. « Décret du 16 mai 2008 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  17. « Ordre National De La Légion D’honneur », sur Journal Officiel De La République Française,
  18. « Quatre nuances de France - Rachid Arhab », sur Babelio (consulté le )
  19. « « L’Enigme algérienne », les chroniques sans concession d’un ancien ambassadeur de France à Alger », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Said Bouteflika, au cœur de “l’énigme algérienne” », sur Le Jeune Indépendant, (consulté le )
  21. Guillaume Larrivé, « La nouvelle question algérienne: », Commentaire, vol. Numéro 181, no 1,‎ , p. 217–219 (ISSN 0180-8214, DOI 10.3917/comm.181.0217, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]